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D’abord apparu aux Etats-Unis au début de l’année 2021, le phénomène de la « Grande Démission » a gagné la France à partir de la fin de la même année. Loin de se limiter aux soignants épuisés, cette volonté de quitter son emploi pour retrouver du sens concerne également des cadres dans le domaine des nouvelles technologies, et pourrait pousser de nombreux aspirants entrepreneurs à franchir le pas.

Une simple vidéo, plus ou moins virulente envers les employeurs, et voilà les employés libérés de l’emprise jugée étouffante de l’entreprise dans laquelle ils travaillaient. Ce type de contenus s’est multiplié ces derniers mois sur les réseaux sociaux, TikTok en tête, particulièrement aux Etats-Unis, où au mois d’août 2021, plus de 4,3 millions de salariés ont démissionné. Un chiffre inédit depuis le début des relevés statistiques mensuels sur les démissions, en l’an 2000. Ce mouvement, que les Américains appellent « Big Quit » ou « Great Resignation » (la « Grande Démission ») est apparu dès le printemps 2021, avant de prendre de l’ampleur au cœur de l’été. Aujourd’hui arrivé en France, le phénomène y est pour l’instant nettement moins massif, et il n’est pas certain que cette « Grande Démission » puisse connaître le même succès qu’outre-Atlantique.

Un phénomène large qui concerne toutes les catégories professionnelles

Les salariés dits « de la première ligne », qui ont été extrêmement sollicités pendant la crise sanitaire, sont parmi les plus nombreux à démissionner. Aides-soignants, serveurs, caissiers, personnels d’entretien, toutes ces professions exigeantes physiquement et mal rémunérées sont aux Etats-Unis les plus durement touchées par ces vagues de départ. En France, la situation est similaire, notamment en ce qui concerne le personnel soignant, mais la « Grande Démission » touche également les cadres. Ayant découvert un moyen d’allier vie personnelle et vie professionnelle grâce au télétravail, cherchant parfois du sens à leurs activités de travail quotidiennes, beaucoup de personnes occupant des professions supérieures ont-elles aussi commencé à quitter leur emploi salarié. C’est notamment le cas dans les plus grandes entreprises du secteur des nouvelles technologies, dont le fonctionnement, basé sur le fractionnement de grands projets en plus petites tâches indépendantes, a pu renforcer chez certains ce sentiment d’inutilité, ou de manque de contrôle sur son travail. Il peut en effet être frustrant pour certaines personnes de ne pas pouvoir mener un projet de bout en bout, et de ne pas pouvoir concrètement percevoir quel impact a eu leur travail sur le résultat final.

Reprendre sa vie en main grâce à l’entrepreneuriat

Pour ceux-là, la reprise en main de leur vie passe en premier lieu par un changement d’environnement. Ainsi, lorsqu’ils ont compris que, grâce au télétravail, ils n’avaient plus besoin de vivre dans des zones urbaines denses pour pouvoir travailler normalement, beaucoup de salariés, et ce partout dans le monde, ont quitté les villes pour revenir dans des zones périurbaines ou rurales. En France, ces déplacements ont pu avoir pour motivation de retrouver un air sain, de « ralentir » son rythme de vie, ou de se rapprocher de sa famille. Mais davantage encore que changer de cadre de vie, une décision semble être symptomatique de ce désir de changer de vie, celle d’entreprendre. A travers les confinements et le temps qu’ils ont laissé pour mûrir des projets, beaucoup de cadres en quête de sens ont compris que le salariat à durée indéterminée n’était plus nécessairement l’optimum d’une carrière, mais que le travail indépendant pouvait aussi être un modèle désirable. En témoignent les créations d’entreprises et de micro-entreprises, qui d’après les données de l’INSEE n’ont cessé de progresser de 2017 à 2019 et qui, en 2021, après une année 2020 exceptionnelle due à la pandémie, ont repris la même dynamique.

Encore de nombreuses incertitudes

Mais même si ce mouvement qui pousse les salariés vers l’entrepreneuriat semble aujourd’hui fort, se pose la question de sa pérennité et de ses conséquences. En effet, d’une part, le nombre de salariés quittant leur emploi est bien moindre, tant en valeur absolue qu’en proportion, en France qu’il ne l’est aux Etats-Unis. Les experts économiques sont donc en désaccord entre eux quant à savoir si la dynamique en cours va se poursuivre dans les mois et les années qui viennent. D’autre part, si les Etats-Unis sont souvent précurseurs de mouvements culturels qui, avec l’avènement des réseaux sociaux, se diffusent dans le monde à très grande vitesse, les différences culturelles dans le rapport au travail entre la France et les Etats-Unis sont trop importantes pour qu’un tel mouvement s’internationalise sans aucune altération. Il en va de même pour les différences en termes de conjonctures économiques. Enfin, un tel délaissement de l’emploi salarié n’est pas sans risques de créer une situation de blocage sur un marché du travail déjà en tension. Une chose est certaine cependant, les créations d’entreprises en France sont au plus haut et cette dynamique-là ne semble pas prête de s’arrêter. Il convient donc de faire travailler ensemble tous les acteurs du monde entrepreneurial—porteurs de projets, associations d’accompagnement, pouvoirs publics, incubateurs, écoles—pour faciliter l’accès à l’entrepreneuriat et permettre aux créateurs d’entreprises de contribuer à la relance de l’économie.

Trouver son nom de marque est un enjeu important dans la création d’entreprise. Voici quelques conseils, astuces et règles à respecter pour vous aider dans cette décision importante. 

La stratégie à adopter pour trouver son nom de marque

Le meilleur moyen pour trouver le bon nom de marque est d’y réfléchir seul et dans le calme pendant 50 minutes, au-delà votre cerveau perdra en concentration et efficacité. Pendant ce laps de temps, déterminez quels sont les caractéristiques que votre nom de marque doit avoir pour être bien perçu par votre clientèle cible. Vous pouvez ensuite réaliser votre premier brainstorming et écrire toutes les idées qui vous passent par la tête. Pendant les 4-5 prochains jours, votre cerveau y réfléchira automatiquement et vous pourrez ainsi affiner votre liste et y ajouter de nouvelles idées. 

Une fois votre première liste établie, présentez à des proches en qui vous avez confiance votre projet et demandez leur s’ils ont des suggestions de noms possibles pour votre entreprise. Cette stratégie vous permet ainsi d’avoir de nouvelles idées auxquelles vous n’auriez peut-être pas pensé. Vous pouvez ensuite proposer les noms de votre liste pour avoir leur réaction sur le vif. 

Trouver le nom idéal peut prendre du temps et c’est tout à fait normal, Il s’agit d’une décision importante qui mérite une bonne réflexion. 

Les interdictions dans les noms de marque

Des nombreuses règles régissent le choix de nom pour votre entreprise :

Vérifier la disponibilité du nom de marque trouvé et le protéger

Il est essentiel de vérifier que le nom trouvé est disponible. Utiliser le nom déposé d’une entreprise peut vous exposer à des poursuites judiciaires. Grâce à Qwampus, vous pouvez vérifier simplement les noms bénéficiant d’une protection au titre du droit des marques. 

Si le nom de marque choisi est libre, il faut alors le déposer afin de le protéger puis le réserver en tant que nom de domaine. Qwampus vous aide également dans ces démarches. 

Qu’est ce que la reprise d’entreprise  ? 

La reprise d'entreprise s’effectue lorsque l’on reprend l’activité d’un ou plusieurs établissements économiques. Mais se lancer dans un tel projet n’est pas si simple, nous allons donc vous donner quelques conseils pour vous aider à vous lancer dans le projet de vos rêves. Reprendre une entreprise n'est pas plus risqué que de créer sa propre entreprise étant donné que vous aurez déjà les locaux, des salariés et une clientèle. De plus vous aurez plus de chance de dégager du bénéfice plus rapidement.

Tout d’abord, pour trouver une entreprise qui vous plaît il vous faudra en moyenne entre 6 et 12 mois pour pouvoir vous lancer dans l’aventure qui vous fait tant rêver. En France chaque année il y a environ 60 000 transactions d’entreprises qui s’effectuent entre des chefs d’entreprises et des repreneurs, ces derniers reprennent les entreprises selon différentes motivations, que sont :

Les repreneurs, tout comme les entrepreneurs sont attirés par l’indépendance qu’ils peuvent avoir, d’ailleurs plus de la moitié des Français estiment que le choix de carrière le plus intéressant est celui de chef d’entreprise. Car en plus d’avoir leur indépendance, les Français disent être motivé pour ce projet parce qu’ils veulent réaliser leurs rêves, gagner plus d’argent et se lancer dans un défi.

L’analyse et l’évaluation de votre projet :

En effet se lancer dans le projet de nos rêves prend du temps à se concrétiser surtout quand il s’agit de reprendre une entreprise. Pour débuter correctement votre reprise il vous faut avoir une bonne structure, un plan précis de ce que vous voulez reprendre, il faut déterminer votre :

Une fois cette étape effectuée vous pourrez lancer la recherche des entreprises qui correspondent à vos critères. Parmi les entreprises que vous avez sélectionnées, il faudra faire un choix et pour cela vous allez évaluer plusieurs critères avec des diagnostics. Ces diagnostics vont vous permettre de récolter un maximum d’informations sur votre potentiel futur entreprise, pour cela vous devez vous renseigner sur différents domaines :

Cette étape est très importante car elle va déterminer le choix de votre future acquisition. C’est pour cela qu’il ne faut pas hésiter à s’entourer d’experts comptables, de notaires, d’avocats et même de contacter des réseaux d’associations dans l’entrepreneuriat. Il existe aussi des plateformes numériques qui vous aident tout au long de votre cheminement. 

91% des dirigeants recommandent de se faire accompagner lorsque l’on se lance dans l'entrepreneuriat car il y a certains domaines que nous ne maîtrisons pas comme le domaine juridique, fiscal, comptable, managérial…

La négociation : l'étape finale 

L'évaluation effectuée, vous avez normalement trouvé l'entreprise qui vous plaît et vous convient le plus. Ensuite vous devrez effectuer une offre de proposition de reprise qui sera évaluée par le chef d'entreprise qui vend son commerce. À la suite de cette offre votre projet sera validé ou invalidé par le chef d'entreprise. 

Si votre offre est validée, vous pourrez entamer une discussion de négociation avec le chef d'entreprise. La négociation ne doit pas être improvisée vous devez tout savoir sur l'entreprise que vous allez potentiellement reprendre. Instaurez un climat de confiance et soyez le plus transparent possible et le plus clair. 

Sachez que si vous avez besoin d'aide de financement il existe différentes aides comme des prêts d'honneur, réduction des charges, exonération, accompagnement… 

Lors de la négociation vous devrez signer un protocole d'accord qui est l'un des actes juridiques les plus importants lorsque vous êtes dans la démarche de reprendre une entreprise, c'est pour cela qu'il est judicieux d'être accompagné d'un expert pour vous guider ou vous aider. 

Vous êtes maintenant à la fin de votre démarche, l'accord est conclu, l'entreprise est à vous ! Il ne vous reste plus qu'à faire fructifier votre projet et  bien être entouré pour faire pérenniser votre entreprise. 

Trouver le bon emplacement pour votre point de vente est essentiel pour attirer les clients. Différentes stratégies existent, nous vous les partageons.

Étape 1 : trouver l’emplacement adapté à votre clientèle

L’emplacement de votre point de vente dépend de votre clientèle cible. Vous devez localiser dans quelle zone votre cible se trouve. Une fois la bonne zone identifiée, il est judicieux d’étudier le flux de passage de la rue. Tous les tronçons de rue n’ont pas la même affluence. Il est aussi important d’observer à quel moment cette rue est la plus animée, vous pourrez ainsi adapter vos jours et horaires d’ouverture. Bien connaître le flux de passage vous aidera par ailleurs lors de la négociation du loyer du bail commercial. 

Étape 2 : analyser la zone de chalandise

La zone de chalandise, c’est l’étendue de la zone géographique où le point de vente peut potentiellement attirer des clients. Analyser cette zone permet donc de savoir quel sera le rayonnement du point de vente. Voici quelques aspects sur lesquels se concentrer :

Pour vous accompagner dans vos recherches, vous pouvez utiliser des outils de géomarketing. Ils vous permettront d'analyser les données géographiques et les tendances du marché qui varient selon la localisation.

Étape 3 : le loyer 

Le loyer est l’un des critères le plus important. Généralement, on considère que le taux d’effort (ratio loyer charges comprises/chiffre d’affaires) ne doit pas dépasser 10%. Ces critères varient néanmoins en fonction de votre domaine d’activité et de votre taux de marge.

Étape 4 : prendre contact avec la mairie

Des projets d’urbanisme sont peut-être en développement dans le quartier où vous souhaitez vous implanter. Il faut alors se renseigner auprès de la mairie des projets en cours. Ces projets ne sont pas nécessairement négatifs pour la visibilité de votre point de vente. La mise en place d’une nouvelle ligne de bus, par exemple, apportera plus de trafic dans votre quartier et augmentera votre visibilité.

Une fois le local idéal trouvé, il vous faudra l'agencer. Il s'agit du premier contact que les clients auront avec votre marque. Il est essentiel que son agencement corresponde à l'image que vous souhaitez donner à votre marque. Pour plus d'information sur cette étape, lisez notre article Réussir l'agencement de son local.

Il existe de nombreuses fonctions de support pour vous accompagner dans le processus de création et de développement de votre entreprise. Savoir s’entourer des bonnes personnes est fondamental pour la pérennité de votre business. Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur le rôle de l’expert-comptable.

Avoir recours à un expert-comptable n’est pas obligatoire mais il peut être d’une précieuse aide. Il peut vous conseiller dans l’élaboration de votre business plan, dans l’analyse, l’étude et l’estimation du marché et dans les démarches administratives (immatriculation de l’entreprise par exemple). Il est aussi une aide comptable et juridique en se tenant informé des évolutions de la réglementation pour que la gestion financière de votre entreprise soit toujours aux normes. Vous déterminerez précisément les attributions que vous souhaitez confier à votre expert-comptable par d’un contrat de mission.

Si vous envisagez de faire appel à un expert comptable, voici quelques questions-réponses pour vous aider à mieux cerner les enjeux :

Question n°1 : Où trouver un expert-comptable ?

Deux possibilités :
Vous pouvez rechercher un expert-comptable qui vous correspond à l'aveugle ou selon les recommandations de votre entourage. Choisissez celui qui a le plus d’expérience dans votre domaine d’activité.
Pour un choix sécurisé et éclairé, nous vous invitons à piocher parmi la sélection des experts-comptables Qwampus. Nous vous garantissons qu'ils ont déjà fait leurs preuves auprès d'autres entrepreneurs comme vous.

Question n°2 : Quels sont les tarifs d’un expert-comptable ?

En moyenne, le tarif horaire d’un expert-comptable est de 85 € HT. Ce prix est variable d’un cabinet à l'autre. Pour déterminer ses honoraires, l’expert-comptable fait une estimation du nombre d’heures qu’il devra travailler sur votre dossier. À la suite de ça, il vous soumet un contrat appelé “lettre de mission” qui contient les missions qui devront être effectuées, les honoraires prévus, la durée du contrat et les modalités de renouvellement/résiliation.

Question n°3 : Est-ce possible de changer d’expert-comptable ?

Il est tout à fait possible de changer d’expert-comptable. Pour cela, il faut résilier le contrat en cours en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception en respectant les délais de préavis précisés dans la lettre de mission. Vous êtes ensuite tout à fait libre de travailler avec un nouvel expert-comptable.

Avant de lancer votre entreprise, il est important d’effectuer une étude de marché. Elle vous permettra de déterminer le potentiel de revenus que votre entreprise pourra générer. Vous pouvez effectuer cette étude par vous même ou à l’aide d’un expert. 

L’objectif est de collecter un maximum d’informations sur le secteur, la demande et l’offre. 

L’analyse du secteur

Avec cette analyse, vous pourrez déterminer si le secteur où vous souhaitez évoluer est en déclin ou en plein essor. Vous pouvez vous renseigner sur la réglementation spécifique à votre domaine d’activité mais également sur :

L’analyse de la demande

Cette analyse vous permet de mieux connaître votre clientèle cible :

Ces connaissances vous aideront à vous lancer sur le marché en adaptant au mieux vos produits pour plaire et attirer les clients. 

L’analyse de l’offre

Compléter votre étude de marché en déterminant qui sont les concurrents déjà présents vous permettra d’affiner votre placement. Vous devez ainsi vous renseigner sur leur offre de produits et quels sont leurs politiques commerciales, de distribution, de logistique… Cette technique de surveillance, d’analyse des actions et des stratégies des concurrents est importante. On parle de veille concurrentielle. Elle vous permettra à terme d'accroître votre productivité et de rester compétitif.

Du 21 septembre au 21 janvier 2021 devait se tenir grand Chelem de l’entrepreneuriatune série de jeux solidaires destinés à aider les entrepreneurs à se lancer ou relancer en cette période de crise.

En raison de la situation sanitaire, la dernière étape du grand Chelem n'a pas pu se tenir, elle est reportée sine die.

Le grand Chelem de l'entrepreneuriat est un parcours en 5 étapes à l’attention des porteurs de projets entrepreneuriaux, quel que soit l’état d’avancement des projets qu’il s’agisse de création ou de développement d’entreprise.

Chaque étape permet de remporter un bien ou service utile au projet.

Lors de la dernière étape, dont la date sera annoncée ultérieurement, les participants seront invités à soumettre à Qwampus leur projet de création d’entreprise dans une vidéo de moins de 3 minutes.

Les vainqueurs des 5 étapes seront invités à assister à l’événement de clôture du grand Chelem à Station F pour présenter leurs projets devant l’ensemble des partenaires, des professionnels. Une façon de leur ouvrir un réseau pour soutenir leur aventure. La date sera déterminée ultérieurement en fonction des conditions sanitaires.

Pour mémoire, la première étape s’est déroulée du 21 septembre au 12 octobre 2020. La gagnante du jeu-concours ACER-Qwampus a remporté le nouveau Chromebook Spin 713, d’une valeur de 759 € TTC, un e-book Qwampus (guide comprenant de nombreux conseils pour démarrer son activité) et une prestation graphique (création d’un logo et d’une bannière) réalisée par Qwampus.

Pour la deuxième étape, du 20 octobre au 2 novembre 2020, notre partenaire Territoires & Marketing a offert une étude de géomarketing pour évaluer le potentiel d’une zone de chalandise du lieu d’implantation envisagé par le gagnant.

La troisième étape s'est tenue du 10 au 16 novembre 2020. Le vainqueur a remporté une étude de faisabilité architecturale pour réaménager son local commercial. Merci à notre partenaire Archibien pour ce cadeau d'une valeur de  1 000 €.

La quatrième étape, du 7 au 13 décembre, a permis à la gagnante de remporter un mois d'abonnement gratuit à la plate-forme de communication Omni canal de Digitaleo et le soutien de Biz Dev digitaux Rocket-School pour paramétrer l'outil et lancer les premières actions de communication via l'outil !

Le business plan est un document essentiel lorsque vous créez ou reprenez une entreprise. Il a pour objectif de convaincre la banque, vos partenaires, les investisseurs que votre projet est viable sur le long-terme. Il est donc essentiel de bien le construire. Nous vous guidons étape par étape dans la construction de votre business plan. 

Étape 1 : Présenter le cœur de votre business

Vous devez présenter votre projet de manière claire et concise pour que le lecteur le comprenne facilement. Vous devez étayer votre présentation avec des détails sur :

Étape 2 : Présenter votre équipe entrepreneuriale

Elle peut être uniquement composée de vous. Vous devez alors vous présenter, parler de votre parcours. Pour vous aider dans la réalisation de cette tâche, vous pouvez vous inspirer de votre CV. 

Lorsqu’il y a une équipe, présentez tous les membres de l’équipe ainsi que le rôle et les responsabilités qu’ils auront dans l’entreprise. Il est aussi très intéressant d’expliciter les complémentarités des profils de l’équipe. 

Étape 3 : Présenter une analyse de votre prévisionnel financier

Dans cette partie, vous devez au minimum avoir un bilan prévisionnel, un compte de résultat prévisionnel, un plan de financement et un budget de trésorerie. 

Il reflète la situation du patrimoine de l’entreprise à un instant “T”. Nous avons d’un côté l’actif, c’est ce que l’entreprise va posséder au moment “T” (stocks, créances clients…). De l’autre côté, nous avons le passif, c’est ce que l’entreprise devra (dettes fournisseurs, dettes fiscales et sociales…). 

Il permet de présenter le besoin financier de votre entreprise au début du lancement et sur les années qui suivent. Vous allez pouvoir apprécier la rentabilité de votre projet. Le réaliser sur les 3 ou 5 premières années d’exercice envisagées aide à estimer la pérennité potentielle de votre société. L’objectif de ce tableau est de déterminer le résultat qui sera soit positif (bénéfice) soit négatif (perte). On obtient le résultat pas le solde entre les produits, constitués principalement du chiffre d’affaires (ce qui sera facturé aux clients), et les charges, constituées des salaires, des charges sociales, des achats de biens et services... 

Ce tableau permet de montrer les besoins de financement du projet sur du court-terme avec les besoins de financement pour le lancement de l’activité et pour les années qui suivront avec un besoin de développement. D’un autre côté, nous aurons les ressources que l’entreprise détient et répartit en fonction des besoins. Le plan de financement a pour but d’équilibrer les besoins et les ressources de l’entreprise. 

Ce tableau a pour but de prévoir, mois par mois, les dépenses et les recettes d’argent. On parlera alors d’encaissements et de décaissements prévisionnels. Le solde entre les deux permettra de voir l’évolution au fils des mois de la trésorerie. Il est très important de bien gérer sa trésorerie car les difficultés de trésorerie sont l’une des principales causes de faillite des entreprises.

Et pour finir, voici quelques conseils :

Conseil n°1 : Faites un dossier soigné, bien structuré. Le dossier doit être complet et précis mais rester concis (entre 20 et 30 pages hors annexes)

Conseil n°2 : Prenez votre temps. L’élaboration d’un business plan prend en général entre 2 et 6 mois aux entrepreneurs, donc ne vous précipitez pas !

Conseil n°3 : Faites relire votre dossier par une personne de confiance et extérieure à votre projet. Vous saurez ainsi, si votre business plan permet de faire véhiculer les idées que vous souhaitez à quelqu’un ne connaissant pas le projet.

Alors que la volonté politique était à l’incitation à l’accompagnement de l’entrepreneuriat, la crise du COVID-19 a chamboulé le système d’accompagnement. Depuis plus d’un an, elle force les nombreuses structures d’aide à fermer partiellement ou totalement leurs portes.

848 160 entreprises ont été créées en 2020 selon l’Insee

Incubateurs et pépinières d’entreprise où d’ordinaire les imprimantes, les machines à cafés et les couloirs se transforment lieu d’échange, ont vu leur effervescence retomber. Les élans de partage et de convivialité sont mis à mal notamment par le port du masque et le gel hydroalcoolique à chaque pas de porte.

Le concept de réunir dans un lieu unique les acteurs de l’entrepreneuriat pour les faire se rencontrer et encourager leurs échanges s’est développé au fil des années. Devenant presque incontournables à la création d’une entreprise, les structures et moyens se sont déployés pour convenir au plus grand nombre.

Adhérer à une telle organisation représente de nombreux avantages comme bénéficier d’installations en libre-service ou encore avoir un accès privilégié aux évènements organisés. L’aspect financier est aussi un véritable atout pour les entreprises. La mise en commun de locaux et services avec les autres entreprises incubées minimise l’investissement consacré à la logistique des bureaux.

L’intégration d’un incubateur peut se faire dès l’émergence de l’idée entrepreneuriale. Les professionnels pourront ainsi aider l’entrepreneur dans la création de son entreprise, dans la rédaction d’un dossier pour récolter des fonds et permet également la mise en réseau avec d’autres professionnels du secteur.

En prime, dans une pépinière dont le principe est de développer l’activité, un service de secrétariat partagé est souvent proposé.  Très prisé, il a pour but de dédier quelqu’un au standard tout en diminuant les coûts de recrutement.

Lorsque l’activité a pour but de produire des biens, certaines pépinières peuvent proposer des locaux pour réaliser du prototypage, de la petite production ou de stocker des biens nécessaires au lancement d’une activité.

La pépinière est souvent le fruit d’un acteur public comme une agglomération ou une ville. Celle-ci demande un engagement de deux à cinq ans maximum afin d’assurer la réussite de l’entreprise tout en opérant un roulement pour accueillir de nouvelles entreprises. L’engagement auprès d’une structure permet également l’accès à un tarif préférentiel sur le mobilier, la logistique sans avoir à se soucier de la maintenance comprise dans les charges du contrat.

42,5% des 18-30 ans souhaitent créer un jour leur entreprise, (Opinion Way)

Les étudiants d’aujourd’hui sont les actifs de demain et possiblement les entrepreneurs de demain. C’est pourquoi, une série d’actions à destination des étudiants a été instaurée pour les encourager à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

En 2014, le Ministère de l’enseignement supérieur pour répondre à l’envie entrepreneuriale a créé le statut d’étudiant-entrepreneur. Cette qualification accessible dès l’obtention du bac ou autre équivalence a pour objectif de stimuler l’entrepreneuriat. Le statut donne le droit à des formations, des aides financières, une mise en réseau ainsi qu’un accès à des espaces de coworking. Les 30 PEPIT (pôle étudiant pour l’innovation, le transfert, l’entrepreneuriat), répartis dans toute la France, encouragent tous les étudiants volontaires à débuter leur activité entrepreneuriale via une formation intensive d’un an minimum.

Etre étudiant-entrepreneur accorde en plus du diplôme en cours, le D2E (diplôme étudiant-entrepreneur) et offre une légitimité supérieure face aux investisseurs. Les chances de succès de l’entreprise sont alors maximisées.

En 2019, selon une étude réalisée par OpinionWay, 45% des étudiants et lycéens professionnels envisagent de créer ou reprendre un jour une entreprise. De ce pourcentage, 20% désirent le faire pendant ou juste après leurs études

Les écoles de commerce ont également créé dans leurs locaux leurs propres incubateurs de start-up. Avec des formations et des temps forts, les étudiants bénéficient des conseils et de l’expérience de professionnels., Cependant, ces formations regroupant bon nombre d’étudiants ne peuvent plus se tenir en présentiel comme initialement prévues, les espaces de coworking se retrouvent alors vide d’étudiants.

A destination des étudiants, seuls les concours de financement n’ont pas été impacté dans leur fonctionnement pas la crise. Ils offrent toujours aux étudiants la possibilité de financer en partie le projet entrepreneurial. En prime d’un financement, les concours permettent aux étudiants de faire connaître leur initiative en se présentant à des professionnels.

Parmi les nombreux concours présents sur le territoire français, on peut citer le Concours national d’aide à la création d’entreprise, Talents des cités, Petit Poucet, Moovjee ou encore Graine de boss.

En 2017, 584 000 jeunes ont trouvé un emploi grâce aux missions locales

L’insertion dans la vie active via les missions locales et maisons de l’emploi n’a malheureusement pas échappé aux conséquences de la crise. Les structures d’aide fermées, les entreprises frileuses face à l’embauche et un entrepreneuriat perçu comme trop risqué financièrement, l’insertion des jeunes dans la vie active s’est compliquée durant l’année écoulée.

Les missions locales se sont retrouvées face au mur. Sur une bonne lancée avec 584 000 emplois trouvés en 2017, l’année 2020 a remis en question leur système de fonctionnement. Investies dans un service d’aide la création depuis quelques années au sein de leurs structures, les missions locales ont dû adapter leur offre.

Les maisons de l’emploi ont également subi la crise. Elles répondent habituellement aux besoins du territoire en créant au sein de leur organisation des emplois et des formations répondant aux problématiques de la collectivité territoriale et des entreprises locales. Elles aussi ont dû elles aussi arrêter partiellement leur activité en raison de la crise.

Toutes ces structures reposent sur la présence physique de chacun dans l’organisation et y sont dépendantes. Dès lors que le présentiel n’est pas autorisé, tout un secteur est condamné. C’est pourquoi, à contre-courant de ces structures, notre solution digitale a été créé pour offrir un service d’accompagnement opérationnel en toute circonstances 7 jours sur 7 – 24h/24h. De cette façon, nous offrons à l’entrepreneur l’assurance de l’avancée de son projet.

Pour de nombreux demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi, créer son entreprise est un moyen pour retrouver une activité professionnelle. En France, comment ce parcours d’entrepreneur évolue-t-il ? Dans quelles proportions ?

Qui sont les demandeurs d’emploi créateurs d’entreprise ?

Dans cette situation, les créateurs d’entreprise sont majoritairement des hommes (66%) âgés de plus de 30 ans (69%). La quête d’autonomie, l’amélioration de la condition de travail et l’envie de réaliser leur projet professionnel sont les principales motivations pour se lancer dans l’entrepreneuriat. 

Les aides favorisant la création d’entreprise :

Les demandeurs d’emploi créateurs d’entreprise sont aidés tout au long du processus grâce à des aides financières :

Ils bénéficient aussi d’accompagnements pouvant prendre la forme  :

Les demandeurs d’emploi créateurs d’entreprise peuvent également avoir accès à des formations. Seulement 3 créateurs sur 10 ont bénéficié d’une formation et 75% d’entre eux en ont été satisfaits. Bien que ces formations soient très utiles pour le développement d’une entreprise, il est difficile pour les créateurs d’y participer souvent en raison de leur manque de moyens financiers et de temps. 

Le bilan positif

Les aides proposées aux demandeurs d’emploi créateurs d’entreprise ont fait leurs preuves puisque 3 ans après validation de leur projet neuf projets de création d’entreprise sur dix ont abouti et trois entreprises créées sur quatre sont toujours en vie. Ces entrepreneurs travaillent en moyenne 53 heures par semaine et ne font pas de distinction entre jours de semaine, week-end et jours fériés. Leurs revenus en début de création sont modestes mais augmentent au fur et à mesure. 

Par contre, certains créateurs d’entreprise ont du mal à réaliser leur projet en raison notamment : 

Les démarches ont néanmoins été simplifiées avec la mise en place du statut juridique de la micro-entreprise (pour plus d’information sur ce statut, lisez notre article devenir micro-entrepreneur ?). Environ un sur deux demandeurs d’emploi créateurs d’entreprise ont opté pour ce régime. 

Un autre aspect positif de cette création d’entreprise, c’est la création d’emploi : chaque création d’entreprise entraîne en moyenne la création de 1,8 emploi en 3 ans. 

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