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Les outils No-Code permettent de créer et de modifier une application mobile ou un site internet, sans connaissances en langage informatique. Mais les dispositifs les plus puissants nécessitent un accompagnement.

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Nous sommes tous conscients du fait que la création d’entreprise est une opération complexe et fastidieuse pour un futur entrepreneur. En effet, il faut d'abord réaliser un certain nombre d'étapes qui vont permettre aux futurs entrepreneurs de bien préparer leur parcours dans le monde de l'entrepreneuriat. Pour ce faire, les incubateurs sont à leur disposition. 

Les incubateurs jouent un rôle très important dans la naissance et la croissance d’un projet. Ils sont présents avant et pendant la création du projet afin de mettre à disposition des entrepreneurs tous les éléments pour qu’ils puissent mener à bien leurs différents projets.

 

Quels sont les différents types d’incubateurs ?

Il existe plusieurs types d’incubateurs : 

 

Quelle est leur mission principale ?

La mission principale d’un incubateur est d’accompagner les futurs entrepreneurs dans la création de leur projet en leur transmettant du savoir-faire, des ressources et une mise en réseau. 

 

Comment se déroule l’intégration à un incubateur ?

Tout d’abord, il faut savoir que chaque incubateur a ses propres critères d’admission. Certains vont se focaliser uniquement sur les entreprises en pleine croissance  et d'autres, que l’on appelle des accélérateurs, sur une entreprise déjà créée qui est en pleine croissance.

L’intégration à un incubateur se fait par une sélection sur dossier. Voici les deux différentes étapes:

De nos jours, de plus en plus d’étudiants se lancent dans la démarche entrepreneuriale. Ce parcours s'avère souvent compliqué mais plusieurs dispositifs existent pour le simplifier ; à l’instar de notre Startup qui, grâce à son logiciel Qwampus fournit aux établissements une solution pour baliser et sécuriser leurs lancements. Des réseaux visant à l’accompagnement et à la formation des étudiants-entrepreneurs ou encore jeunes diplômés sont aussi mis en place. Aujourd'hui, nous allons prendre pour exemple : Le réseau PEPITE France. 

 

QUE SIGNIFIE “PÉPITE” ET QUI SONT-ILS ?

Tout d’abord, il est bon de savoir ce que signifie l’acronyme PEPITE. Cet acronyme signifie Pôle Etudiant Pour l’Innovation, le Transfert et l'Entrepreneuriat. Les 33 pépites sont situés dans toute la France métropolitaine ainsi que dans les DROM-COM. Pépite France travaille avec de nombreux acteurs privés comme publics qui vont agir afin d’aider les étudiants-entrepreneurs, les jeunes diplômés ou encore les différents PÉPITE. 

 

LEUR MISSION : CONSEILLER, FORMER ET ENCADRER LES ÉTUDIANTS-ENTREPRENEURS .

Le pépite donne un accès au SNEE qui est le Statut National. Étudiant-Entrepreneur. Ce statut va permettre aux jeunes de moins de 28 ans de bénéficier d’un accompagnement afin de mener à bien leur projet entrepreneurial. (voir lien ci-dessous)

https://snee.enseignementsup-recherche.gouv.fr/

Les pépites ont donc pour principale mission de former et d’accompagner les étudiants ou jeunes diplômés dans leur projet de création d’entreprise ou encore dans leur projet de création d’activité. Chaque étudiant ou jeune diplômé souhaitant être formé à l'entrepreneuriat ou encore à l'innovation est aidé au sein d’un pépite. 

 

QU’EST-CE-QUE LE PRIX PEPITE ?

Le prix Pépite est un événement organisé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation avec le soutien de Bpifrance visant à encourager les jeunes porteurs de projets. Cependant, ce prix est uniquement réservé aux jeunes de moins de 28 ans ayant le statut national étudiant-entrepreneur (SNEE). Les étudiants-entrepreneurs ou jeunes diplômés ayant candidaté devront exceller et défendre leur projet devant leurs différents pépites. Un gagnant sera choisi dans chacun des 33 pépites. Les grands gagnants auront la chance de bénéficier d’une aide financière offerte par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. 

N'hésitez pas à aller sur leur site web “ https://www.pepite-france.fr/ “ pour plus amples informations !

L’ambition de Qwampus qui développe depuis 2019 un logiciel déployant les propres incubateurs de projets 100% digitaux des établissements d’enseignement supérieur est de permettre aux étudiants de bénéficier de manière opérationnelle d’un accompagnement de la part de leurs écoles.

Miser sur les talents de demainL’intention de nombreux jeunes à démarrer leur projet ne cesse d’accroître, pourtant le taux effectif d'entrepreneuriat de cette tranche d'âge reste faible. Éclairer sur les différentes étapes de création d’une entreprise est essentielle pour permettre aux ambitieux de prendre leur courage à deux mains, en transformant une idée en une opportunité d’affaire. Ce n’est pas évident dans l’immédiat, mais pas impossible ! 

Pour comprendre les préceptes nécessaires de l’entreprenariat voici 10 conseils de Qwampus :

° Faites le avec ambition et passion

° Être tenace, « le plus dur, c’est de commencer » de Jack Dorsey
° Échanger et accepter les critiques constructives
° S’entourer de personnes compétentes et fiables pour avoir une vision extérieure

° « Try, Fail, Fix » les erreurs ne sont pas synonymes d’échec, n’abandonnez pas aux premiers obstacles auxquels vous serez confrontés. 

° Tirer profit des opportunités, toute rencontre peut vous ouvrir des portes 

° N’attendez pas la perfection pour débuter, le retour clients fait parfois gagner plus de temps.

° Continuer de vous cultiver, la connaissance c’est la clé 

° Garder la tête froide, posez-vous des questions 

Malgré les efforts du gouvernement français, « la start-up nation » chaperonnée par Emmanuel Macron est confrontée à de nombreuses limites. Une limite majeure concerne l’inclusivité, et notamment chez les femmes. L’idée préconçue du leader joue en défaveur de l’insertion de la gent féminine dans le monde de l’entreprenariat.Les inégalités des genres dans l’écosystème des start-up et des "licornes" françaises sont répandues. Entre stéréotypes, manque de confiance, syndrome de l’imposteur, déficit d’information et faiblesse de leurs réseaux professionnels, les femmes n’échappent pas aux « problématiques de sexisme qui traversent notre société ». Les rémunérations et les retraites inférieures, les postes de responsabilité difficiles d’accès et le recours fréquent au temps partiel, montrent l’inégalité professionnelle flagrante entre les genres. Un rapport de Grandes écoles au Féminin dévoile des chiffres chocs, ils démontrent les « raisons » qui poussent les chefs d’entreprises à intégrer moins de femmes que d’hommes, dans leur business. 54% des répondants estiment que les femmes privilégient leur vie familiale à leur vie professionnelle. 50% considèrent qu’elles ne sont pas suffisamment disponibles, 34% précisent que leur manque de confiance impacteraient trop leurs tâches et 30% affirment que leurs «trop-plein » d’émotions troublent leurs jugements. D’après ces réponses, les hommes auraient davantage d’aptitude à être indépendants et à réussir leurs carrières professionnelles. Cependant, cette étude tente de montrer l’impact de la société sur la vision de la femme et de ses compétences. C’est un facteur important à prendre en compte pour comprendre pourquoi les femmes encore aujourd’hui, osent moins lancer leurs startups, que les hommes.

L’exemple est flagrant dans l’hexagone. Dans les 26 « licornes » françaises Doctolib, BlaBlaCar, Mirakl ou encore Qonto, on peut remarquer l’absence de femmes à la tête de ces startups, valorisées à plus d’un milliard de dollars. Au-delà de ne pas figurer à des postes importants dans ses entreprises françaises, elles sont écartées des industries à direction masculine. En effet, des cheffes d'entreprise interrogées par TV5Monde déclarent que « 43% des membres de la haute direction de leur entreprise sont des femmes, contrairement à 26% dans celles dirigées par des hommes. Leur main-d'œuvre est constituée à 48% de femmes, alors qu'elles ne forment que 37% dans celles conduisent par des hommes ». Ces chiffres prouvent que même en France, les femmes sont exposés à une opinion préconçue sur leurs capacités qui empêche leur insertion. Près d’une femme PDG sur deux affirment avoir dû surmonter des préjugés afin d’évoluer dans leur carrière professionnelle. À l'opposé, on estime que seulement 9 % des chefs d'entreprise masculins ont été exposer à des préjugés semblables. 

Alors comment renverser la vapeur et laisser une plus grande opportunité aux femmes ?

Une série de plusieurs recommandations ont été partager pour remédier à cette disparité. Parmi elles, des réseaux et associations dédiées spécifiquement à la place des femmes tentent de corriger cette « anomalie » sociétal. Les principales actions à mettre en place d’après le gouvernement français sont, de mobiliser les acteurs du dialogue social, former et informer, fixer une obligation de transparence aux entreprises sur leurs résultats en matière d’égalité salariale, lutter contre les stéréotypes, notamment à l’embauche et de multiplier par 4 les contrôles et interventions de l’inspection du travail, en passant de 1 730 à 7 000 contrôles par an. Cependant la dernière action en date provient d’acteur privé. Women’s Forum et le BNP Paribas ont lancé le lundi 21 mars un appel à candidatures pour composer le «French Women Entrepreneurs 40 ». Ce projet a pour objectif de présenter le premier palmarès mettant à l’honneur des entreprises dirigées uniquement par des femmes. Le programme #ConnectHers lancé par BNP Paribas en 2017, abordait déjà une thématique similaire : l’insertion des femmes. Pour faciliter cette éclosion des projets féminins, le programme a pour ambition de renverser la balance en introduisant 40 % de femmes à la direction des entreprises en France. Ainsi il espère mettre en lumière les talents féminin français et lutter contre cette disparité.

Au-delà du genre, chaque entreprise doit s’engager dans une politique globale de diversité et d’inclusion. C’est en attirant, recrutant et retenant tous les profils, quels que soient le genre, les origines, l’âge, le handicap ou le physique que cela est possible. 

Se lancer dans une reconversion professionnelle 
Une reconversion professionnelle s’effectue lorsque l’on change de domaine professionnel. En France 93% de la population a déjà songé à une reconversion professionnelle, mais seulement 38% d’entre elle est passée à l’action.
Cependant, en ce temps de crise beaucoup de personnes se retrouvent malheureusement sans emploi et d’autres ne vont probablement pas retrouver leur niveau d’activité d’avant confinement.  Et si la reconversion professionnelle était une solution anti-chômage ?
Les motivations pour une reconversion
Il y a plusieurs facteurs qui font que l’on ait envie ou que l’on doive changer de métier et ainsi prendre la voie de la reconversion professionnelle :

Dans 79% des cas de reconversions, ce choix a été effectué par conviction avec des motivations différentes telles que :

Et pourtant, trop de personnes n’osent franchir le pas faute de pourvoir se projeter. L’on comprend naturellement la difficulté à renoncer au confort et aux avantages liés à l’ancienneté d’un emploi acquis.
Les possibilités lors d’une reconversion professionnelle
Il existe plusieurs solutions lorsque vous voulez vous lancez dans un autre domaine que le vôtre. Tout d’abord, il y a de nombreuses formations pour vous lancer dans le domaine qui vous plaît le plus et ainsi pouvoir poursuivre dans le métier de vos rêves.
D'après une étude menée par Nouvelle Vie Professionnelle, 66% des reconvertis ont suivi une formation plus ou moins longue. Une majorité d’entre elle a effectué une formation allant de 3 à 6 mois. Si les parcours diplômants sont les plus prisés, il est possible de s'instruire grâce à des formations certifiantes.
Outre la formation, il est possible de lancer sa propre entreprise ; c’est d’ailleurs ce qu’ont fait environ 30% des personnes qui ont effectué une reconversion professionnelle. Pour beaucoup de Français l’indépendance et le changement sont deux facteurs déterminants dans leurs démarches de reconversion.
Avant de vous lancer, il vous faut avoir une idée précise du secteur d’activité vers lequel  vous diriger, la zone géographique ainsi que les qualifications attendues par ledit secteur.
Les métiers dans lesquels débuter
Selon les différentes plateformes telles que LinkedIn, Pôle Emploi ou encore QAPA, voici les différents domaines qui se développent le plus :

Si vous êtes davantage portés vers l’entrepreneuriat, notre plateforme d’accompagnement  permet de vous aider dans vos projets et ainsi dépasser votre manque de visibilité sur la démarche de la création d’entreprise.

Après avoir créé et défini le nom de votre marque avec Comment choisir son nom de marque, vous allez commercialiser le produit qui vous fera gagner de l’argent. Pour cela, une stratégie de commercialisation est à établir.

En quelques étapes, nous allons voir les règles à suivre pour faire une entrée remarquée.

Connaître l’environnement concurrentiel

Réaliser l’étude de marché :

L’étude de marché vous permettra de définir les besoins des consommateurs. Faire une étude sur le terrain permet de se confronter à toutes les réalités. Un produit peut vous paraître révolutionnaire mais n’intéresser personne. Il faut être avant tout en accord avec les besoins de votre cible.

Les études de marché peuvent être selon votre besoin : en fonction de la qualité ou en fonction de la quantité.

Il est possible de la faire soi-même ou de faire appel à une agence d’analyse de marché. Experte dans ce domaine, elle vous fera gagner du temps et fera une analyse complète grâce à ses outils performants.

Définir la raison d’être du bien :

Une fois l’analyse du marché effectuée, il faut définir la raison d’être du produit. Pourquoi est-il commercialisé ? Pour quelle cible ? Quel est son message ?

Un produit qui incarne la marque par des valeurs inspire la confiance. Les choix de composition, l’utilisation de matériaux, etc. doivent être justifiés et ce, quel que soit le bien.

 

Réaliser le plan marketing

Cibler une clientèle type n’est plus suffisant aujourd’hui. Il faut prendre en compte un certain nombre d’éléments pour lancer le produit.

Après la règle des 4P, celle des 5P, la tendance est aux 7P, on y trouve :

-        Product – le produit

-        Price – le prix

-        Place – le lieu de vente

-        Promotion – la communication du produit

-        Process – le processus

-        People – les personnes

-        Physical evidence – la preuve physique

 

Product – produit

Ici, en plus de la raison d’être du produit, et de sa place sur le marché, on s’intéresse à l’image que le client va avoir du produit. S’il ne connaît pas votre marque, c’est le premier contact qu’il va avoir avec vous. Le produit doit être à votre image pour transmettre au client vos valeurs.

On va parler du USP (Unique Selling Point). Dans un rayon de supermarché ou sur un site internet, le bien qui retiendra l’attention est celui qui saura se démarquer par sa différence. Sa forme, son packaging, ses qualités visibles, pousseront le client vers l’achat de votre produit plutôt que de celui du concurrent.

Price – Prix

Le prix comme le design va directement être mis à disposition du client lors de l’acte d’achat.

Cette donnée va instaurer une relation de confiance avec l’acheteur. Si le prix est très bas, le client va supposer une qualité médiocre. Mais si le prix est trop élevé, le consommateur ne passera pas à l’acte.

Outre l’élément commercial, le prix est psychologique. Il est plus facile d’acheter un produit à 4,99€ plutôt que le même produit à 5€.

L’essentiel est de trouver le bon équilibre pour définir la valeur juste qui correspondra aux prix pratiqués du marché tout en rémunérant l’ensemble des collaborateurs.

Place – le lieu de vente

Comment le consommateur va -t-il avoir accès à votre bien ?

Créer un point de vente, faire appel à des partenaires physiques, vendre uniquement en ligne. Ces solutions ont autant d’avantages que d’inconvénients.

Créer son propre point de vente permet de rendre un lieu, unique, à son image. La vitrine, le design intérieur, on vous explique tout dans cet article Réussir l’agencement de son local. Mais posséder sa propre boutique suppose également une organisation et induit une offre diversifiée des produits proposés.

La mise en place de partenariats avec des revendeurs peut être une bonne solution si on veut commercialiser en physique les produits. Il n’implique pas de frais de boutique et assure une vente directe. Cela implique de cibler le point de vente le plus adapté et de pouvoir facilement l’approvisionner.

L’organisation de vente en ligne sur son propre site ou un site partenaire à l’avantage de ne pas générer de frais liés au loyer commercial. Elle permet de se focaliser sur l’envoi des commandes et la gestion des stocks. Cependant, vendre uniquement en ligne implique d’avoir un site agréable, clair, lisible pour attirer puis garder l’internaute et ainsi provoquer l’acte d’achat. Le futur client doit pouvoir arriver en 3 clics à sa demande. Le site doit également être pourvu d’un bon référencement pour arriver dans les premiers résultats lors de la recherche (75% des internautes ne déroulent pas totalement la première page Google).

 

Promotion – Communication

Pour faire connaître son produit auprès des clients, la mise en place d’une stratégie de communication est le facteur de votre réussite. En mettant en valeur des éléments qui constituent votre produit et en fait sa particularité, l’intérêt du prospect va grandir jusqu’à provoquer son besoin d’achat.

La communication peut être gratuite en utilisant les moyens en votre possession (réseaux sociaux, affiches, site internet) ou payante via des intermédiaires grâce aux relations presse ou aux influenceurs avec qui il est possible de faire des partenariats.

People – qui vend le bien ?

Les consommateurs n’achètent plus uniquement les produits pour leur matérialité. Ils sont sensibles à tout ce qui entoure le bien : l’esprit de la marque, les valeurs transmises et le bien-être des salariés. Une entreprise incarnée se veut plus humaine et proche de la clientèle. En faisant cela, l’acheteur ne paye plus uniquement le produit, mais tout ce qui le cerne. Mettre un visage sur un produit va humaniser l’acte d’achat

Process – processus :

Cela correspond au parcours client de A à Z.

Ce processus prend en compte toutes les étapes du parcours du client. De la simple question concernant un produit jusqu’au SAV, le client doit se sentir valorisé et considéré par la marque. Aussi, le client satisfait partagera sa satisfaction et le client mécontent ne pensera plus à son insatisfaction mais à la facilité d’échange avec vous.

Physical evidence – preuve physique :

Les avis clients, les résultats, les statistiques de satisfaction, tout autant de preuve que votre produit fonctionne. Avoir l’avis de personnes tiers va rassurer le consommateur en lui apportant la preuve formelle du bénéfice que vous lui apportez.

 

A l'issue de la planification des différents éléments, la commercialisation du bien peut se faire. Les étapes apportent l’assurance de réussir dans le lancement du produit et sa pérennisation.

La France a connu ces dernières années un réel engouement pour les "startup". Le mot recouvre plusieurs acceptions plus ou moins concordantes . Pour faire simple, la startup est un modèle d'entreprise qui se distingue par 3 caractéristiques principales :

Le modèle entend souvent se distinguer de l'entreprise classique sur plusieurs aspects dont l'un est précisément le sujet de notre article du jour. La startup se veut plus démocratique dans son accès et prétend reposer sur un modèle plus méritocratique que celui de l'entreprise classique.

Quelle est la réalité d'une telle affirmation ?

1) Le profil des fondateurs de startups : un constat sans appel

Le modèle startup a souvent été associé à l'image très américaine de l'entrepreneur qui réussit en partant de rien. Mais les profils des fondateurs de ce type d'entreprises sont souvent loin d'être partis de rien.

En effet, selon l'enquête SINE , 45% d'entre eux ont un niveau supérieur ou égal au baccalauréat. Plus que cela, 83% sont issus des grandes écoles de commerce qui valorisent de plus en plus les créations de startups (étude de la CGE ).

Les étudiants d'écoles de commerce bénéficient ainsi d'un environnement propice pour se lancer. Incubateurs, locaux et réseaux d'entrepreneurs /d'investisseurs sont autant de ressources mises à disposition de ces étudiants. Des ressources dont ne bénéficieront pas forcément des porteurs de projets n'ayant pas effectué ce cursus.

Lorsque l'on analyse leur origine professionnelle, on constate que la majorité des créateurs de startups sont d'anciens cadres ou issus du salariat privé. Ce sont principalement des personnes qui recherchent l'épanouissement personnel et le prestige du statut de patron.

D'un point de vue sociologique, ces entrepreneurs sont issus de milieux sociaux favorisés dans lesquels "l'esprit d'entreprise" est souvent bien présent. Ce qui tend à faciliter la reproduction de ce modèle, notamment à travers le cursus scolaire, comme évoqué plus haut.

Tandis que pour des entrepreneurs issus de milieux moins favorisés, il sera plus facile d'ouvrir une entreprise classique qu'une startup. Ainsi, tous ces éléments montrent que l'accès à l'univers des startups nécessite souvent des prérequis socio-économiques caractéristiques.

2) Il existe pourtant des structures qui gagneraient à être connues !

Le constat que nous venons de dresser ne doit pas occulter une autre réalité. Il existe de nombreuses structures d'accompagnement qui donnent leur chance à des profils ne bénéficiant pas forcément des avantages évoqués supra.

Pour n'en citer que quelques unes :

a) Le Fighters Program de Station F

Ce programme mis en place par Station F donne à des entrepreneurs qui se lancent, l'accès aux ressources nécessaires à la concrétisation de leur projet. Ce programme est ouvert à n'importe quel profil (y compris réfugiés, sdf, étrangers) et représente ainsi une véritable opportunité pour les créateurs issus de milieux moins avantagés.

Le programme Fighters : c'est donc des locaux gratuits ainsi que la possibilité de bénéficier de cet incroyable écosystème entrepreneurial qu'est Station F. Les entrepreneurs inscrits au programme vont pouvoir avancer sur leur projet à leur rythme aux côtés d'autres entrepreneurs plus favorisés.

b) HEC Stand Up 

HEC Stand Up est un programme du Centre HEC IDEA (Innovation-Digital & Data-Entrepreneurship-Acceleration) et soutenu par la Fondation HEC. Il s’adresse aux femmes porteuses de projet qui sont soit en situation de demandeur d’emploi, soit gérante d’une entreprise depuis moins de 5 ans.

En plus de mettre des ressources pédagogiques et académiques à disposition de ces entrepreneuses, le programme propose une session d'une dizaine de jours pour lancer leur activité au sein d'un environnement idéal et bénéficier ainsi de l'aura international du réseau de la première école de commerce de France.

c) Les Déterminés

L'association fondée par Moussa Camara accompagne les personnes issues des banlieues et milieux ruraux dans leur projet entrepreneurial. Elle propose des formations gratuites ainsi qu'un accompagnement personnalisé au sein d'un réseau soudé.

Fort de partenariats stratégiques avec des institutions nationales, les Déterminés sont un véritable tremplin pour une population qui regorge de talents inexploités.

d) Espace Entrepreneuriat La Place

L'espace E de la Place (Centre culturel Hip Hop) propose un accompagnement à la carte et la mise à disposition de postes de travail. Cet espace d'incubation s'adresse à toute personne souhaitant lancer un projet lié à l'univers culturel avec un goût particulier pour ceux touchant à la culture hip hop.

3) Des exemples d'entrepreneurs au parcours atypique

Brian Thiely 

Fondateur de la startup LinesDude. Brian est passé par le programme Fighters de Station F. Sa startup propose des opportunité de travail à des personnes sans domicile fixe ou particulièrement démunies. Elles peuvent être rémunérées pour faire la queue dans des fils d'attente à votre place : concerts, sorties de produits etc.

Le lyonnais décide de quitter sa ville natale et son travail pour venir tenter sa chance à Paris. Lui qui a arrêté l'école en 3e et fut selon ses propres mots "SDF" et "ancien voyou", va persévérer malgré tout. Il est sélectionné en 2019 par Station F pour le programme et bénéficie ainsi de cette opportunité pour développer son projet.

Taïg Khris

Vous le connaissez sûrement pour son fameux saut en rollers du haut de la tour Eiffel, moins pour son application mobile. L'ex-sportif de haut niveau se revendique autodidacte. Lui qui n'a jamais été à l'école traditionnelle, considère cette spécificité comme une chance.

Il a fondé Onoff, une application qui permet d'avoir plusieurs numéros sur un même téléphone. Malgré les faibles probabilités de réussite, il décide de se lancer dans cette aventure entrepreneuriale armé d'une vision différente de la réussite.

Une vision que lui ont transmis ses parents qui ont fait le choix de ne pas scolariser leurs enfants. Celle de poursuivre ses rêves en travaillant comme un acharné pour les atteindre, malgré les a priori. Persévérance, optimisme et passion ont été ses moteurs pour lancer cette startup qui embauche 50 employés et revendique une croissance de plus de 90% de son chiffre d'affaires en 2019.

Floriane Addad

La Fondatrice de MyTroc vient du milieu artistique et ne possède aucun diplôme. C'est à l'issue de 4 années difficiles qu'elle peut enfin préparer une levée de fonds. Résultat : sa startup d'échange de biens, services et loisirs compte aujourd'hui 130 000 utilisateurs.

La femme de 37 ans reconnaît tout de même qu'un parcours en école lui aurait permis de gagner du temps et d'éviter certaines erreurs. Mais elle ne regrette pas son parcours et se dit encore plus fière d'avoir concrétisé son projet avec ses propres moyens.

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